Mise en scène Fred Cacheux
Assistant à la mise en scène Joseph Menant
Assistant stagiaire Samuel Meyer
Avec Muriel Inès Amat, Quentin Barbosa, Fred Cacheux, Jessie Chapuis, Simon Delgrange, Hélène Morelli, Quentin Gratias, David Martins, Joseph Menant, David Migeot
Son Madame Miniature
Décor et lumière Hervé Cherblanc
Régie Arthur Michel
Production et diffusion Luc Gérardin
Production Compagnie Facteurs Communs
Coproduction et accueil en résidence La Nef – Relais culturel de Wissembourg, Théâtre de la Madeleine – Scène conventionnée de Troyes avec le soutien de la Ville de Strasbourg, de la Région Grand Est, de la DRAC Grand Est, du Fonds d’insertion professionnelle de l’ÉSTBA financé par la Région Nouvelle-Aquitaine, de l’ENSAD – Montpellier Languedoc-Roussillon et de la SPEDIDAM, avec la participation artistique du Jeune Théâtre National – Paris
On connaît l’histoire : Harpagon est avare. Il aime l’argent de manière vitale, obsessionnelle. Plus que sa fille Élise, folle amoureuse en secret de Valère, un aristocrate désargenté qui s’est fait engager comme intendant par son père ; plus que son fils Cléante, joueur et endetté, amoureux d’une pauvre orpheline, Mariane. Et la situation s’aggrave soudain lorsqu’Harpagon annonce qu’il va marier sa fille à un vieillard fortuné et épouser Mariane, la femme aimée par son fils !
Avec l’envie féroce de faire théâtre de chaque souffle et de chaque mot, Fred Cacheux met en scène ce père tyrannique, prisonnier de son obsession, qui empêche ses propres enfants d’accéder à l’âge adulte. Il montre comment l’argent, devenu un dieu, paralyse toute vie et fait obstacle à toute relation humaine. Ce classique de Molière, d’une terrible cocasserie, révèle ainsi son éternelle actualité et résonne avec nos vies, nos propres histoires de famille et leur part d’ombre.
Cette pièce est un monument. J’y entre avec appétit, et audace, pour porter au sensible la comédie et sa terrifiante cocasserie.
Les personnages sont animés par leur instinct, et par leur cœur. Ils doivent faire face aux imprévus qui chamboulent sans cesse leurs plans. Agir, réagir, pour survivre. L’Avare, c’est une pièce sur l’adaptation.
Car les situations, elles, sont de toujours.
Chaque personnage est à l’extrémité d’une situation, au bord de la rupture.